Voici la procédure à appliquer en cas de prescription d’un sevrage aux benzodiazépines :
1.Encodez normalement la préparation en incorporant la spécialité. Celle-ci passe au prix plein puisque les benzodiazépines ne sont pas remboursables. 2.Forcez le prix de la préparation à zéro. 3.Si la boite à incorporer est neuve, laissez la quantité de celle-ci à 1. Si elle est réutilisée, mettez “0”. 4.Ajoutez l’honoraire d’initialisation au sevrage correspondant au nombre de palier prévu. A n’appliquez qu’une seule fois par sevrage. 5.Ajoutez l’honoraire correspondant au nombre de gélules
Cet encodage doit se faire sur une ordonnance prescrite en bonne et due forme par un médecin.
Savez-vous qu’un nouveau module vous permet de gérer d’un coup d’oeil toutes vos réservations? Ceux qui possèdent un robot peuvent même y ranger leurs réservations.
Il permet à vos patients de connaître à tout moment le statut de réservation de leurs produits.
Il gère aussi les produits que vous avez de stock au moment de la vente mais que vous n’avez pas pu donner au patient (notion de “mis de côtés”)
Il vous informe clairement quand un produit n’est pas livrable par le grossiste et vous permet un switch rapide et aisé avec un équivalent disponible.
Des notes peuvent être ajoutées à chaque réservation.
Voici une vidéo explicative mais non exhaustive des possibilités offertes par ce module.
Important!
Ce module doit être activé pour fonctionner. Ne l’activez que si vous avez informé TOUS les membres de votre équipe de la nécessité de “marquer comme remis au patient” les produits réservés ou mis de côtés.
Pourquoi ma remise de “20% apparait-elle à “17,23%” ? Dans le fondement du comportement des remises avec plafond, rien ne change. iPharma a toujours plafonné la remise lorsque le prix public d’un produit dépassait le plafond défini pour un profil de remise donné.
Exemple : Dans le profil “Remise 20%”, si vous avez indiqué une remise de 20 % et un plafond de 25 €, la remise ne dépassera jamais 0,2 * 25 = 5 €. Cela a toujours été comme ça et cela n’a pas changé.
Mais qu’est-ce qui change alors ? L’affichage du taux de remise. Dans le cas évoqué ci-dessus, on affichait toujours “20” dans la colonne remise. Maintenant, ipharma affichera le taux effectivement appliqué.
Illustration en cas d’absence de plafond :
Illustration en cas de plafond dépassé :
Le même principe s’applique aux ristournes.
Pour modifier un plafond, rendez-vous dans “Administration”, “Configuration”, “Remise”, “Profil de Remise/Ristourne”.
Remarque : Si vous êtes en 946, vous allez prochainement recevoir les mise-à-jour jusqu’à la 950. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas anormal.
Important!
Il se peut que les arrondis causent un léger décallage non désiré, même lorsqu’il n’y a pas de plafond en jeu. Ex : vous mettez 20% et c’est 19,96 qui s’affiche. Sachez que le montant déduit en remise est absolument identique au pourcentage aplliqué avant la mise-à-jour 950. De plus, cela ne touche que la grille de délivrance; les impressions sur ticket et la facturation ne sont nullement impactés. Nous avons corrigé cela pour que les 20% s’affichent à nouveau à partir de la 951
Vous avez-dû voir passer un message de l’APB concernant un infraction au GDPR dans le cadre de la mémorisation de la carte d’assurance / dossier hospi au sein des logiciels pharma. Bien que cela étaient très pratique pour l’émission de bvac électroniques (e-bvac), nous allons donc devoir effacer toutes les cartes / numéros de dossier mémorisés au sein d’iPharma. La transmission des BVAC nécessitera la lecture du code-barre fourni à votre patient par sa compagnie d’assurance complémentaire.
Attendez-vous à voir disparaitre ces informations dans les jours qui viennent.
Toutes les autorisations qui peuvent être recherchées sur le chapitre IV de Mycarenet n’ont de valeur que le jour où elles ont été obtenues. Le papier ne vaut RIEN, une autorisation dont la date de lecture est d’hier ou plus vieille ne vaut RIEN
Nous avons énormément d’appels concernants les autorisations de remboursement. Dans les 99,9% des cas, nous devons vous renvoyer vers les mutuelles, car le problème vient très souvent de là :
Si iPharma affiche “Consultation en cours” c’est qu’il fait bien un appel au chapitre IV via Mycarenet.
Suite à cela, soit on reçoit toutes les données de l’autorisation et donc tout va bien, soit on obtient ce message de réponse “Pas d’attestation active”. Donc, d’un point de vue technique, du côtés iPharma, tout se passe bien.
Important!
N’oubliez pas que depuis quelques années, même si vous avez dans l’historique du patient une attestation “à vie” qui a été obtenue la veille par Mycarenet, celle-ci NE PEUT PAS être prise en compte!
Ceci a été mis en place pour que l’annulation d’une attestation puisse être rendue possible.
Dans la pratique, le “pas d’attestation active” peut donc signifier deux choses :
Le patient ne bénéficie plus /pas de cette autorisation
L’autorisation a bien été accordée au patient par la mutuelle mais celle-ci n’a pas “publié” l’information sur le réseau MyCarenet (ou l’a retiré). Attention, une partie non négligeable des téléphonistes des mutuelles semblent ne pas avoir connaissance de cette nécessité que l’information soit publiée sur MyCarenet. Ils se cantonnent à regarder leur ordinateur, affichant une information locale mais pas nécessairement en corrélation avec l’information publiée sur MyCarenet. Nous avons déjà eu de nombreux retours de pharmaciens pris à tort pour des incapables d’aller consulter une autorisation. Il n’en est évidemment rien. C’est le téléphoniste de la mutuelle qui se fourvoie.
Important!
Si “Pas d’attestation active” s’affiche, vous pouvez être certain de l’information. D’un point de vue technique ,iPharma a fait le job et tout s’est bien passé. Bien entendu, nous ne pouvons pas faire la distinction entre les deux cas évoqués ci-dessus
Autre point à savoir : Vous pouvez toujours forcer iPharma à refaire une lecture du chapitre IV pour les spécialités concernées en appuyant sur le bouton ad hoc:
Attention, certaines spécialités soumises à autorisation ne sont pas dépendantes du chapitre IV ; l’autorisation papier est encore de mise. Depuis janvier 2022, les autorisations “anti-douleur” au format papier ont disparu mais il subsiste encore quelque cas. (ex: oxyconcentrateur)
Si le bouton “relecture Chap IV est grisé, c’est que pour le cnk demandé, il n’existe que l’attestation papier (pas de disponibilité de consultation du statut sur Mycarnet). Dans ces rares cas, vous pouvez alors encoder l’autorisation sur base du papier d’autorisation fourni au patient. iPharma vous permet dans ce cas d’encoder l’autorisation manuellement et sans devoir passer par le flag d’exception ou l’encodage manuel forcé.
Quand utiliser les boutons “flag d’exception” et “forcer encodage manuel” ?
N’utilisez ces boutons qu’en connaissance de cause (risque de refus de remboursement !)
Flag d’exception :
à n’utiliser que dans les cas clairement établi et affiché dans iPharma, à savoir :
2. Forcer encodage manuel :
à n’utiliser qu’en connaissance de cause : vous n’aurez pas la garantie de remboursement. Ne faites cela que si vous êtes certain que le patient bénéficie toujours bien à ce jour de l’autorisation pour CE cnk là. Permet de passer outre le fait que la mutuelle vous renvoie la réponse “pas d’attestation active”. Attention, il y a peut-être une raison à cela. (cas de la petite boite autorisée mais pas la grande)
A tous niveaux (stock, caisse,…) répondre par oui ou non ne changera rien. Mais qu’est-ce qui change alors ? 1. Les montants imprimés sur les tickets de caisse et donc les montants transférés évenutellement au cashdro ou à un bancontact reliés sont différents.
Important!
Important : que vous répondiez oui ou non, l’impact sur votre caisse sera de toutes façons le même
Prenons la vente originale suivante :
Imagions que le duovent HFA ait été délivré à la place des ampoules.
* Si je réponds “NON” (ne pas tenir compte du montant déjà payé), le ticket sera :
Dans ce cas, on considère que le le ticket que vous sortez REMPLACE le ticket original. Seule la somme totale de la vente est indiqué.
Si je réponds “OUI”(tenir compte du montant déjà payé), le ticket affiche uniquement la différence sous “à payer” :
Important!
la somme “à payer” ne comprend que la différence éventuellement provoquée par votre modification. C’est cette somme qui, le cas échant, est envoyée au cashdro ou bancontact relié
Dans ce cas, le ticket qui sort COMPLÈTE le ticket original. La somme du premier ticket est rappelée via “déjà payé 5,95″. Le total de la vente est affiché en bas à droite : “total 6,69″. En haut à droite s’affiche la différence entre la vente corrigée et la vente d’origine. C’est ce qu’il faut faire payer : “à payer 0,74″.
En cas “d’urgence”, il est maintenant possible de se passer de la relation thérapeutique pour accéder aux ordonnances dématérialisée d’un patient.
Plus besoin de lire les cartes d’identité alors?
Attention, cette fonction doit se limiter uniquement aux cas d’urgences et nécessite que vous justifiez la raison, il fera l’objet d’une surveillance par les autorités. C’est la responsabilité du pharmacien qui est engagée.
Comment faire appel à cette possibilité ?
Quand vous êtes dans la fenêtre “prescriptions dématérialisées”, Cochez “Utiliser la procédure d’exception “Break the glass”“, puis “Accepter” et choisissez une des 3 propositions. Pour le dernier choix “Autre raison”, vous devez indiquer votre justification. Terminer par Ok
Source : APB News Substitution sans accord préalable en cas d’indisponibilité Article publié 13-07-22
Un nouvel arrêté royal publié vendredi dernier fixe les règles à respecter lorsque, pour garantir la continuité des soins, vous délivrez à un patient un médicament en remplacement du médicament qui lui a été prescrit. Rien de neuf sous le soleil… si ce n’est cette « marge de 5 pour cent sur le prix public » qui a fait l’objet d’interprétations erronées. De quoi s’agit-il ? Vendredi dernier est paru au Moniteur un arrêté royal « fixant les conditions et modalités de la substitution par le pharmacien en cas d’indisponibilité d’un médicament prescrit qui est délivré en officine ouverte au public ». Cet arrêté apporte donc un nouveau cadre légal à une pratique courante en officine – substituer sans l’accord préalable du prescripteur – pour garantir la continuité des soins lorsqu’un médicament est indisponible. Conditions de base à respecter ? Rien de nouveau ! L’arrêté rappelle d’emblée que cette substitution sans accord préalable est interdite pour un certain nombre de médicaments (à savoir les médicaments relevant des catégories NON DCI et NON SWITCH, cf. liste ci-dessous), puis reprend les conditions de base à respecter, à savoir tenir compte de la forme d’administration prescrite (et d’une allergie à un excipient à effet notoire éventuellement mentionnée sur la prescription), de la dose prescrite et de la taille du conditionnement (qui doit être « la plus proche de la taille du conditionnement du médicament prescrit, en tenant compte des besoins du patient »). Règles à respecter s’il existe plusieurs alternatives ? Rien de nouveau, mais… S’il existe plusieurs alternatives pour remplacer le médicament indisponible, les règles à respecter sont les mêmes que celles à suivre en cas de prescription en DCI ou de prescription d’un antibiotique ou d’un antimycosique (priorité au médicament remboursable et le moins cher, etc.). L’arrêté royal stipule ensuite que « le pharmacien peut appliquer une marge de 5 pour cent sur le prix public par unité de consommation du médicament disponible le moins cher pour la recherche du médicament le moins cher (…). » Cette phrase a fait l’objet d’interprétations erronées ces derniers jours. Comment faut-il la comprendre ?
Important!
Lorsque le médicament indisponible peut être remplacé par plusieurs autres médicaments, vous devez choisir le médicament disponible le moins cher… ou tout autre médicament
dont le prix public (par unité de consommation) n’excède pas de plus de 5% celui du médicament le moins cher
. Autrement dit, vous disposez d’une marge de 5% pour choisir le médicament le moins cher, et ce, afin de pouvoir garantir la continuité des soins avec les médicaments que vous avez dans votre stock. Rappelons pour conclure qu’en cas de substitution d’un médicament indisponible, vous devez expliquer au patient les raisons de la substitution (indisponibilité du médicament prescrit et nécessité de la continuité de son traitement) et informer le prescripteur.
***
Médicaments pour lesquels la substitution est interdite sans accord préalable du prescripteur 1° les médicaments biologiques, y compris les biosimilaires, à l’exception des vaccins autorisés uniquement pour la prophylaxie de la grippe ; 2° les médicaments contenant du glatiramère ; 3° les médicaments contenant plus de trois substances actives ; 4° les contraceptifs oraux ; 5° les médicaments oncologiques ; 6° les médicaments antiépileptiques ; 7° les médicaments pour utilisation ou application transdermique ; 8° les médicaments à usage local : 9° les médicaments pour inhalation à usage pulmonaire ; 10° les médicaments contenant de la mésalazine ; 11° les médicaments contenant les substances actives suivantes (à marge thérapeutique étroite et/ou très toxique) : acénocoumarol ; aminoglycosides ; amiodarone ; azathioprine ; carbamazépine ; ciclosporine ; clozapine ; colchicine ; digoxine ; disopyramide ; évérolimus ; phénobarbital ; phenprocoumone ; phénytoïne ; flécaïnide ; lévothyroxine ; lidocaïne ; lithium ; métildigoxine ; mycophénolate ; oxcarbazepine ; primidon ; propafénone ; sirolimus ; tacrolimus ; théophylline ; acide valproïque ; warfarine.
En continuant à utiliser le site, vous acceptez l’utilisation des cookies et le traçage de votre navigation à des fins statistiques. Plus d’informations
Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.