A tous niveaux (stock, caisse,…) répondre par oui ou non ne changera rien. Mais qu’est-ce qui change alors ? 1. Les montants imprimés sur les tickets de caisse et donc les montants transférés évenutellement au cashdro ou à un bancontact reliés sont différents.
Important!
Important : que vous répondiez oui ou non, l’impact sur votre caisse sera de toutes façons le même
Prenons la vente originale suivante :
Imagions que le duovent HFA ait été délivré à la place des ampoules.
* Si je réponds “NON” (ne pas tenir compte du montant déjà payé), le ticket sera :
Important!
NON == > le montant total du ticket est à faire payer
Dans ce cas, on considère que le le ticket que vous sortez REMPLACE le ticket original. Seule la somme totale de la vente est indiqué.
Si je réponds “OUI”(tenir compte du montant déjà payé), le ticket affiche uniquement la différence sous “à payer” :
Important!
la somme “à payer” ne comprend que la différence éventuellement provoquée par votre modification. C’est cette somme qui, le cas échant, est envoyée au cashdro ou bancontact relié
Dans ce cas, le ticket qui sort COMPLÈTE le ticket original. La somme du premier ticket est rappelée via “déjà payé 5,95″. Le total de la vente est affiché en bas à droite : “total 6,69″. En haut à droite s’affiche la différence entre la vente corrigée et la vente d’origine. C’est ce qu’il faut faire payer : “à payer 0,74″.
En cas “d’urgence”, il est maintenant possible de se passer de la relation thérapeutique pour accéder aux ordonnances dématérialisée d’un patient.
Plus besoin de lire les cartes d’identité alors?
Attention, cette fonction doit se limiter uniquement aux cas d’urgences et nécessite que vous justifiez la raison, il fera l’objet d’une surveillance par les autorités. C’est la responsabilité du pharmacien qui est engagée.
Comment faire appel à cette possibilité ?
Quand vous êtes dans la fenêtre “prescriptions dématérialisées”, Cochez “Utiliser la procédure d’exception “Break the glass”“, puis “Accepter” et choisissez une des 3 propositions. Pour le dernier choix “Autre raison”, vous devez indiquer votre justification. Terminer par Ok
Source : APB News Substitution sans accord préalable en cas d’indisponibilité Article publié 13-07-22
Un nouvel arrêté royal publié vendredi dernier fixe les règles à respecter lorsque, pour garantir la continuité des soins, vous délivrez à un patient un médicament en remplacement du médicament qui lui a été prescrit. Rien de neuf sous le soleil… si ce n’est cette « marge de 5 pour cent sur le prix public » qui a fait l’objet d’interprétations erronées. De quoi s’agit-il ? Vendredi dernier est paru au Moniteur un arrêté royal « fixant les conditions et modalités de la substitution par le pharmacien en cas d’indisponibilité d’un médicament prescrit qui est délivré en officine ouverte au public ». Cet arrêté apporte donc un nouveau cadre légal à une pratique courante en officine – substituer sans l’accord préalable du prescripteur – pour garantir la continuité des soins lorsqu’un médicament est indisponible. Conditions de base à respecter ? Rien de nouveau ! L’arrêté rappelle d’emblée que cette substitution sans accord préalable est interdite pour un certain nombre de médicaments (à savoir les médicaments relevant des catégories NON DCI et NON SWITCH, cf. liste ci-dessous), puis reprend les conditions de base à respecter, à savoir tenir compte de la forme d’administration prescrite (et d’une allergie à un excipient à effet notoire éventuellement mentionnée sur la prescription), de la dose prescrite et de la taille du conditionnement (qui doit être « la plus proche de la taille du conditionnement du médicament prescrit, en tenant compte des besoins du patient »). Règles à respecter s’il existe plusieurs alternatives ? Rien de nouveau, mais… S’il existe plusieurs alternatives pour remplacer le médicament indisponible, les règles à respecter sont les mêmes que celles à suivre en cas de prescription en DCI ou de prescription d’un antibiotique ou d’un antimycosique (priorité au médicament remboursable et le moins cher, etc.). L’arrêté royal stipule ensuite que « le pharmacien peut appliquer une marge de 5 pour cent sur le prix public par unité de consommation du médicament disponible le moins cher pour la recherche du médicament le moins cher (…). » Cette phrase a fait l’objet d’interprétations erronées ces derniers jours. Comment faut-il la comprendre ?
Important!
Lorsque le médicament indisponible peut être remplacé par plusieurs autres médicaments, vous devez choisir le médicament disponible le moins cher… ou tout autre médicament
dont le prix public (par unité de consommation) n’excède pas de plus de 5% celui du médicament le moins cher
. Autrement dit, vous disposez d’une marge de 5% pour choisir le médicament le moins cher, et ce, afin de pouvoir garantir la continuité des soins avec les médicaments que vous avez dans votre stock. Rappelons pour conclure qu’en cas de substitution d’un médicament indisponible, vous devez expliquer au patient les raisons de la substitution (indisponibilité du médicament prescrit et nécessité de la continuité de son traitement) et informer le prescripteur.
***
Médicaments pour lesquels la substitution est interdite sans accord préalable du prescripteur 1° les médicaments biologiques, y compris les biosimilaires, à l’exception des vaccins autorisés uniquement pour la prophylaxie de la grippe ; 2° les médicaments contenant du glatiramère ; 3° les médicaments contenant plus de trois substances actives ; 4° les contraceptifs oraux ; 5° les médicaments oncologiques ; 6° les médicaments antiépileptiques ; 7° les médicaments pour utilisation ou application transdermique ; 8° les médicaments à usage local : 9° les médicaments pour inhalation à usage pulmonaire ; 10° les médicaments contenant de la mésalazine ; 11° les médicaments contenant les substances actives suivantes (à marge thérapeutique étroite et/ou très toxique) : acénocoumarol ; aminoglycosides ; amiodarone ; azathioprine ; carbamazépine ; ciclosporine ; clozapine ; colchicine ; digoxine ; disopyramide ; évérolimus ; phénobarbital ; phenprocoumone ; phénytoïne ; flécaïnide ; lévothyroxine ; lidocaïne ; lithium ; métildigoxine ; mycophénolate ; oxcarbazepine ; primidon ; propafénone ; sirolimus ; tacrolimus ; théophylline ; acide valproïque ; warfarine.
Que faire si une ordonnance est signalée comme “non archivée” par votre office de tarification?
Appelez l’ordonnance dans l’ordonnancier et cliquez sur “Archiver/ RAOTD”.
Pour en savoir plus :
Qu’est-ce que l’archivage des ordonnances ?
C’est l’opération de conservation légale de 10 ans appliquées aux ordonnances électroniques. C’est donc l’équivalent des piles d’ordonnances papiers qui s’entassent dans votre cave. Notez bien que ce sont les fichiers numériques originaux qui sont envoyés pour archive; pas ce que vous encodez dans votre ordonnancier.
Toutes les ordonnances doivent-elles être archivées ?
Toutes les ordonnances électroniques, remboursées ou non, doivent être archivées. Une ordonnance manuscrite doit être archivée physiquement (comme vous le faites depuis des dizaines d’années), pas dans le RAOTD. Une ordonnance électronique contient toujours un RID dans la colonne “BEP”; une manuscrite ne contient jamais rien dans cette même colonne.
Où sont archivées ces ordonnances ?
Dans le RAOTD
Qu’est-ce que le RAOTD?
C’est un système (des serveurs dans le “cloud”) mis en place par les offices de tarification. En théorie, vous pourriez archiver vos ordonnances vous-même sur un support informatique. Mais pourriez-vous garantir leur intégrité pendant 10 ans ? Même en cas d’inondations, de problème techniques, vétusté, d’incendie, de vol,…) En pratique, le RAOTD est incontournable et est bon marché vu les services rendus. De plus, ce système met à disposition des offices les ordonnances archivées. Tout comme les ordonnances papier étaient comparées par rapport à votre fichier de tarification, il en est de même pour les ordo électroniques.
L’archivage conditionne-t-il le remboursement de l’ordonnance?
Jusqu’il y a peu; non. Bien que cela soit légalement obligatoire depuis le début de Recip-e, l’absence de l’archive d’une ordonnance ne conditionnait pas le remboursement de celle-ci. Cependant, l’inami serre maintenant la visse. On pourrait vous refuser le remboursement si l’archive ne se fait pas correctement.
Combien de temps prend l’archivage ?
Indéterminé… Bien qu’iPharma envoie pour archive dès la cloture de la vente, il faut souvent plusieurs jours pour obtenir le statut “archivé” de la part du RAOTD.
L’archivage doit il être fait avant l’envoi de mon fichier de tarification ?
Non. Comme mentionné plus haut, il faut souvent plusieurs jours pour obtenir le statut d’archivage. A notre connaissance, il n’y a pas délais fixé.
Comment se passe en pratique l’archivage dans iPharma?
iPharma, dès la clôture d’une ordonnance électronique, lance la procédure d’archivage. Cela passe par le programme icarenet. Le fonctionnement de celui-ci conditionne donc le bon archivage. Jusqu’à obtention du statut “archivé” reçu de la part du RAOTD, iPharma essayera jusqu’à 10 fois d’archiver une ordonnance. Cela, à raison d’une tentative par jour.
Voici un extrait du contenu de la soirée iPharma qui s’est tenu à Liège la semaine dernière.
Je vous y explique comment vous pouvez fluidifier votre manière de travailler avec les ordonnances électroniques.
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Petite précision : c’est le logo de la loupe qui active ou non la recherche et l’exécution automatique d’un RID lorsque vous scannez un produit. Si vous désactivez la loupe ou que vous masquez la side barre, vous repassez en mode “manuel”, comme avant.
Un module permettant de gérer les appareils que vous louez à vos patients existent mais a pu échaper à votre connaissance. Voici comment l’utiliser :
Il faut dans un premier temps choisir le matériel destiné à la location en utilisant un produit existant et définir les paramètres de la location. Il peut s’agir du véritable cnk de l’appareil mais vous pouvez très bien créer un produit propre nommé “location aérosol” si vous voulez.
Une fois cette “fiche de référence” du produit à louer établie, il faut créer autant d’article à louer que nécessaire en utilisant le bouton “Créer”
Chaque fois que vous appuyerez sur “créer”, un nouvel onglet “Libr+++” apparait. Créez-en autant que vous avez d’appareil à louer.
Pour chaque article vous pouvez imprimer une étiquette d’identification à coller sur l’appareil. (Grandement recommandé)
Ensuite, en délivrance, appelez un patient et de scannez le code présent sur l’étiquette pour commencer la location. S’il n’y a pas de patient, il n’est pas possible de commencer une location. Attention, dès que l’article est scanné, iPharma considère qu’il est loué même s’il n’y a pas de clôture de vente.
Lorsque le patient rapportera l’article, il suffira de scanner à nouveau le code barre pour terminer la location.
L’application pour smartphone “Mes Médicaments”, éditée par l’INAMI est enfin disponible. Elle devrait rendre plus accessible la réservation des médicaments par les patients dans votre officine. Cela dit, le principe de réservation existait déjà depuis des mois sur le portail masante.be. La fonctionnalité avait été intégrée au sein d’iPharma en son temps. Peut-être que certains d’entre vous on pu voir “la cloche sonner” dans ipharma ces derniers mois. Plus de détails sur cette fonctionnalité dans cet article.
C’est sans doute le moment rêvé pour vous annoncer aussi que nous travaillons depuis un moment sur un module de réservation ultra-complet. Celui-ci permettra une parfaite traçabilité des réservations. “Réservation” au sens large puisqu’il sera question des produits à commander bien entendu, mais également des produits à mettre de côtés et des magistrales! L’accent sera mis également sur la communication avec le patient qui pourra voir en tant réel l’avancement de ses réservations. Je ne vous en dit pas plus pour le moment mais il nous tarde de pouvoir vous faire la démonstration…
Ci-dessous, la vidéo de présentation de l’appli de l’inami :
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Techniquement, plus rien ne limite le pharmacien qui a reçu la formation adéquate de vacciner en pharmacie. Le formulaire pour enregistrer la vaccination est disponible dans les e-form farmaflux (donc, près des autres formulaires d’encodage des tests covid).
Vous devrez vous enregistrer sur vaccinet avant d’encoder votre première vaccination. Toutes les informations sont disponibles via des liens dans l’e-form. Ceci est indépendant d’ipharma; nous ne saurons pas répondre à des questions que vous pourriez vous poser à ce niveau.
SI vous avez cet écran, veuillez suivre les indications affichées pour vous enregistrer sur vaccinet.
Important!
Pour l’instant, aucun honoraire n’a été défini mais les plus motivés d’entre-vous pour la vaccination peuvent déjà commencer.
Vous avez certainement déjà connu cette situation : vous demandez à un patient de faire prescrire une spécialité que vous lui avez très généreusement avancé. Le patient s’exécute mais, puisque le médecin lui dit qu’elle est disponible pour vous, il s’en contente et ne vous prévient pas. Résultat, votre crédit reste là un bon moment.
Il signifie que des apurements de crédits ordo sont réalisables sur base des ordonnances dématérialisées de vos patients.
Lors que vous cliquez sur ce bouton, ipharma vous affiche la fenêtre des crédits mais en prenant soin de n’afficher que les crédits qui sont régularisables dès maintenant.
Comment cela fonctionne-t-il ?
Pendant les heures habituelles d’ouverture, ipharma va vérifier la présence d’ordonnances dématérialisées disponibles chez les patients pour lesquels une relation thérapeutique a été établie et qu’un crédit au prix mutuelle existe. (via encodage du numéro de la carte d’identité).
Quels sont les crédits concernés ?
iPharma établi une liste de voscrédits ordonnances de plus de 7 jours. Il donne priorité aux crédits portant sur les produits les plus chers. Bien entendu, seuls les patients pour lesquels une relation thérapeutique est établie seront “screenés”. Afin de ne pas saturer les serveurs Recip-e, nous nous limitons à vérifier environ 8 patients par heure entre 8h00 et 19h00 (pour autant que Mycarenet soit connecté) Nous insistons sur le fait que seuls les crédits de plus d’une semaine seront considérés comme “à rechercher”. En outre, plus un patient aura été “screené” sans pouvoir trouver d’ordonnance, plus iPharma espacera les tentatives.
Est-ce autorisé ?
En aucun cas iPharma ne régularisera automatiquement des crédits. En outre, il en va de votre responsabilité RGPD d’avertir votre patient. A vous d’être clair avec vos patients sur cette nécessité d’autorisation préalable. Vous lui avancez “exceptionnellement” un médicament soumis à ordonnance, il n’est donc pas illégitime que vous puissiez vous réserver le droit d’utiliser une ordonnance pour régulariser la situation au plus vite. En outre, rien ne vous empêche d’appeler le patient pour avoir son autorisation explicite avant d’apurer son crédit en son absence. Tout est affaire de consentement éclairé et de relation de confiance patient-pharmacien.
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